Arrivé de sa province avec un groupe d’amis, on n’en sait pas plus sur sa jeunesse; Mais il ne passe pas inaperçu dans les salons parisiens du Directoire entre autre auprès des femmes les plus en vue, qu’il fait danser. Excellent danseur par sa technique, il est en plus un très bon animateur de soirée et de bal public. Sous l’Empire la danse reprend sa place dans l’éducation des jeunes gens et Trénitz est un professeur très apprécié. Il crée des pas très techniques et des chorégraphies complexes de contredanse où chacun pouvait se faire admirer.
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DAUBERVAL Jean (1742-1806) – Danseur français XVIII
de son vrai nom : Jean BERCHER
Danseur, chorégraphe du ballet original de « La fille mal gardée »
Né le 19 août 1742 à Montpellier.
Décédé le 14 février 1806 à Tours à 63 ans.
Son père Etienne-Dominique BERCHER (1725-1800)
fut comédien de la Comédie Française, nommé pensionnaire en 1769.
Son épouse est la danseuse Marie-Madeleine Louise CRESPÉ
dite Melle Théodore.
Elève puis directeur à l’Opéra de Paris
Il étudie la danse à l’école de l’Opéra de Paris avec Jean-Barthélémy LANY.
En 1763 il est nommé Premier danseur en demi-caractère puis danseur noble.
Il fut l’assistant de Jean-Georges NOVERRE et donc influencé par ses théories sur les ballets « d’action » c’est-à-dire qui ont un sens, qui racontent une histoire
avec des sentiments à exprimer.
En 1766 il interprète un pas de deux dans « Sylvie » avec Marie ALLARD, sans masque, ce qui n’était pas l’usage à l’Opéra de Paris à cette époque.
De 1771 à 1783 il est nommé Directeur du ballet à l’Opéra de Paris à la suite de NOVERRE, tâche qu’il partage un temps avec Maximilien GARDEL jusqu’à ce que celui-ci lui succède en 1783.
Maître de ballet à Bordeaux, il y crée un ballet devenu célèbre sous le nom de « La fille mal gardée »
En 1785 il part à Bordeaux où il est maître de ballet au Grand théâtre.
Il créé de nombreux ballets mais surtout le premier ballet-pantomime champêtre « La fille de paille ou il n’est qu’un pas du mal au bien » qui sera dansé pour la première fois le 1/07/1789. C’est un ballet pantomime type basé sur des scènes de la vie ordinaire, dans un décor pastoral où sont dépeintes des situations sentimentales souvent avec humour, sur un livret de Justine FAVARD. Son épouse Melle Théodore crée le rôle de Lise, Eugène HUS le rôle de Colas son amoureux et François LERICHE le rôle de Simone, la mère de Lise (c’est toujours un danseur qui tient le rôle de la mère dans les différentes versions).
En 1796 Pierre GAVEAUX, à partir du livret de DAUBERVAL, compose un opéra-comique en deux actes et cette version sera nommée « La fille mal gardée ».
La première partition connue est un opéra-comique d’Egidio DUNI joué en 1758au Théâtre italien de Paris, mais on ne sait pas qui a adapté la partition pour la chorégraphie de DAUBERVAL.
En 1989 quand le ballet de l’Opéra de Nantes voulut reprendre la version de DAUBERVAL , c’est à Stockholm que furent retrouvés des
documents décrivant la séquence du mime ainsi que les dessins des décors et costumes d’origine.
Ce ballet, devenu classique, a eu de multiples versions chorégraphiques et musicales et divers titres. Le 14/09/1960, au Ballet royal de Londres, est donné une version inédite du chorégraphe Frédérick ASHON. L’accueil est enthousiaste et cette version rentre dans le répertoire classique de différents ballet du monde. Elle est donnée à l’Opéra de Paris en 2024.
Les élèves et disciples de Jean DAUBERVAL furent : Eugène HUS, Salvatore VIGANO, Charles-Louis DIDELOT, Jean Pierre AUMER qui a été directeur de l’Opéra ; son successeur étant Jean CORALLI en 1831.
Il décède à Tours le 14 février 1806
Tableau qui aurait inspiré DAUBERVAL et scène reprise dans son ballet La fille………
Certains de ses ballets (liste complète ici):
- 1783 The pastimes of Terpsicore (Londres)
- 1784 The four ages of man (Londres)
- 1767 Le page inconstant (Bordeaux)
- 1788 Psyché et l’amour (Bordeaux)
METRA Jules Louis Olivier (1830-1889) – Musicien français XIXe
Compositeur, chef d’orchestre de musiques de bals, opérettes, ballets
Né le 2 juin 1830 à Reims
Décédé le 22 octobre 1889 à Paris âgé de 59 ans.
Fils de Jean-Baptiste Métra, acteur mais ex-avocat au barreau de Lyon qui abandonna sa profession pour suivre une troupe nomade de comédiens. La troupe passait l’hiver à Paris et partait en tournée à la belle saison.
Olivier monte sur les planches avec son père dès 5 ans afin de jouer des rôles d’enfants garçon ou fille. A 14 ans, il fait ses début au Théâtre Comte à Paris, Théâtre des Jeunes Elèves maintenant « Bouffe-Parisien ».
Jeune acteur, il s’initie au violon en autodidacte
Par ailleurs, il apprend le violon grâce à un violoniste du théâtre qui lui prêta son instrument en dehors des représentations et le jeune Olivier s’exerça seul jusqu’à savoir à peu près en jouer. Un musicien de l’orchestre, Edmond Roche, lui donna des leçons puis le fit entrer au Conservatoire de musique de Paris où il obtient un 1er prix de violon. Il donne des leçons au cachet. Il fit partie d’un quatuor de l’Ile St Louis comme deuxième violon. Il est connu dans le milieu bohème de Paris ce qui lui permet de recevoir des offres d’engagement comme violoniste ; un jour il est demandé comme chef d’orchestre au Théâtre Beaumarchais. Lire le reste de cet article »
KOMZAK Carl II (1850-1906) Musicien XIXe d’origine tchèque
Violoniste, chef d’orchestre militaire autrichien, compositeur de musiques de danse
Né le 8/11/1850 à Prague -Tchéquie
Mort le 23/4/1806 (54 ans) à Baden – Autriche
Membre d’une famille de musiciens :
– Son père : KOMBAK Carl I (ou Karel en tchèque) violoniste, compositeur,
chef de son orchestre
– Il a 2 enfants : une fille et un fils Carl III (1878-1924) musicien et compositeur
Carl II s’initie à la musique avec son père.
De 1861 à 1867 il étudie au Conservatoire de Pr ague : le violon, la théorie musicale,et la direction d’orchestre.
En mars 1869 il joue dans l’orchestre dirigé par son père à Linz comme violoniste et baryton.
Il commence sa carrière de chef d’orchestre militaire à 21 ans
En 1871 il postule comme chef d’orchestre du 7e régiment d’infanterie à Innsbruck. C’est durant cette période qu’il découvre la musique folklorique du Tyrol dont il s’inspire dans ses compositions pour le choeur de l‘Innsbruck Liedertafel Choir dont il est maître de chapelle. Lire le reste de cet article »
HELLMESBERGER Josef I (1828-1893) – Musicien du XIXe autrichien
Membre d’une famille de musiciens sur 3 générations
Violoniste, fondateur d’un quatuor, chef d’orchestre, professeur au Conservatoire de Vienne
Né le 3/11/1828 à Vienne – Autriche
Décédé le 24/10/1893 (63 ans) à Vienne
Sa famille :
Son père : Georg I (1800-1873) violoniste est professeur au Conservatoire de Vienne.
Son frère : Georg II (1830-1852) violoniste
Ses 2 fils : Josef II (1855 -1907) chef d’orchestre et compositeur célèbre et Ferdinand (1863-1940)
Josef I a appris le violon avec son père au Conservatoire de Vienne.
HELLMESBERGER Josef II (1855-1907) – Musicien XIXe autrichien
Violoniste, compositeur, chef de d’orchestre philarmonique de Vienne, professeur au Conservatoire de Vienne
La famille Hellmesberger, comme les Strauss, comprend 3 générations de musiciens :
Son grand-père : Georg I (1800-1873) violoniste et professeur au Conservatoire de Vienne
Son père : Josef I (1828-1893) violoniste, chef d’orchestre et fondateur d’un quatuor
Son oncle : Georg II (1830-1852) violoniste
Son frère : Ferdinand (1863-1940) violoniste
Josef II est né le 9/4/1855 à Vienne
et décède le 26/4/1907 (52 ans) à Vienne
Josef II apprend le violon avec son père.
En 1873 à 18 ans, il rejoint l’orchestre de l’Opéra de la Cour de Vienne comme violoniste.
Quatuor Hellmesberger
En 1849 à Vienne, son père a fondé un Quatuor à cordes dont il est directeur et premier violon. En 1875 Josef II rejoint ce quatuor en tant que second violon et en 1891 son père lui en cède la direction.
ZIEHRER Carl Michael (1843-1922) Musicien autrichien XIX/début XXe
Originaire de Vienne où il étudie la musique il commence à composer. Il trouve un éditeur qui lui fait diriger son premier concert à Vienne, dans le but de concurrencer celui des frères Strauss. Il fait une tournée en Europe mais aussi aux Etat-Unis qui est un succès. En revenant à Vienne la concurrence avec les Strauss est rude et ce n’est qu’à la mort des deux Johann qu’il eut un peu de gloire et fut nommé en 1907 au poste de directeur des bals de la Cour impériale créé pour Strauss père.
Lire le reste de cet article »CELLARIUS Henri Chrétien (1805-1876) – Danseur français XIXe
Professeur de danse et chorégraphe sous le Second empire
Né le 11 juin 1805 à Paris.
Décédé le 19 mai 1876 à Paris à son domicile à presque 71 ans.
Ses parents : Henri Chrétien (potier d’étain) et Aimée Marie Anne Hugot (blanchisseuse) sont originaires de l’est de la France venant du Wurtemberg en Allemagne. Ils sont venus à Paris où est né leur fils Henri et leur fille Louise Aimée née lé 11/02/1812. Ils seront tous les deux professeurs de danses.
Henri est parti danser au Brésil, comme soliste au Théâtre de Rio de Janeiro. Il rencontre une jeune danseuse française Hélène Marguerite Héloïse Majinot , qu’il épousera le 2 octobre 1826. Ils auront deux fils Louis-André (1836-1887) et Louis-Edmond (1842-? ). La famille reviendra en France mais sa femme décèdera à Meudon le 5/12/1848.
DESRAT Gustave (1831- 19?? ) – Danseur français XIXe
Professeur de danse de salon
Né le 7/6/1831 à Paris
Décédé 19??

Il enseigne la danse à Paris et écrit plusieurs ouvrages dont
certains sont à la Bibliothèque Nationale à Paris.
Ses publications :
- Le cotillon 1855 le Passe-passe quadrille dont la chorégraphie fut réglée par J. Rémond de l’Opéra de Paris.
- Dictionnaire de la danse, historique, pratique, bibliographique théorie
de 1895 - Nouveau traité complet des règles et usages du monde – 1899
Des partitions de musiques de danse avec description des chorégraphies par Desrat :
– Quadrille américain – les chevaux de bois – compositeur Alexandre Artus
– Nouveau menuet de la cour – partition de Desgranges – chorégraphie de Desrat
PAUL François, Antoine, Fortuné (1834-1894) – Danseur français XIX
Compositeur, chorégraphe, maître de danse
Né le 8 mai 1834 à Aix en Provence.
Décédé le 1 janvier 1894 à son domicile à Paris.
Son père : François, Marius (ouvrier boulanger).
Sa mère : Fortuné, Radegonde DÉSIRÉ.
En 1863 il épouse à Rouen Barbe Jeanne Steenebrugen, artiste chorégraphe belge.
Son beau père : Joseph Michel Steenebrugen était chef de musique à Bruxelle.
Son gendre : Arthur Dieudonné GUIDÉ était musicien.
Directeur du casino de Dieppe jusqu’à son décès
Vers 1876 le couple PAUL succèdera au couple CELLARIUS dans la direction du casino de Dieppe. François y organise des bals et donne des cours de danse. Il conçoit certaines chorégraphies et en adapte d’autres.
Publications :
- En 1877 « Le cotillon et quadrilles actuels, traité théorique et pratique » chez E. Gérard & Cie qui contient : Q français/Q croisé (variante du Q français)/Q Lanciers/Q Triangle/Q américain/La boulangère/La Suédoise
La Gigue américaine ou Sir Roger de Coverley contredanse (plusieurs variantes de cette danse furent publiées à cette époque dont celle de Giraudet et LUSSAN-BOREL, adaptées de la version originale publiée par John PLAYFORD). - Les Cotillons avec 175 propositions, qui contient notamment : Carillon de Dunkerque
Ses chorégraphies :
- Il remania la version du Quadrille POLO de GIRAUDET ce qui donna le Polo américain qu’il présenta à Dieppe en 1877 – Musique de L. C. Desormes.
et également : le Quadrille américain de Giraudet dont il changea la 5e fig. et propose le Q des Lanciers valsé. - Il composa : Baby polka (inspirée de La Badoise)/ Berline parisienne/ Gigue anglaise croisée/ Barn danse (pas de quatre) danse américaine en vogue en Angleterre, importée par PAUL.
Sources :
https://loc.gov/
https://archive.org/stream/danceman132/danse132.txt
WALDTEUFEL Emile (1837-1915) – Musicien français XIX /début XXe
Pianiste, compositeur de valses, polkas et danses diverses « le Strauss français »
Anime des bal de l’impératrice Eugénie à Biarritz et les « séries » à Compiègne
Issu d’une famille alsacienne de musiciens : Moyse Lévy musicien ambulant en Alsace, se choisit le pseudonyme de Waldteufel qui deviendra le nom officiel de la famille en 1808.
Un de ses fils (1801-1884) alias Louis Waldteufel est violoniste et chef d’orchestre. Il eut 4 fils :
Achille /Isaac alias Léon, chef d’orchestre des bals de la cour et de la présidence/ Salomon alias Edouard) / Charles Emile qui fut le plus connu et le plus prolifique de la famille.
En 1844 la famille gagne Paris pour que Isaac/Léon puisse apprendre le violon au Conservatoire. De 1853-à 1857, Emile y est inscrit pour étudier le piano. Jules Massenet et Georges Bizet sont ses camarades de classe.
Ses musiques de danse sont appréciées par l’impératrice Eugénie
GANNE Louis (1862-1923) – Musicien français XIXe
Chef d’orchestre et compositeur d’opérettes, de ballets, d’opéras-comiques et de marches militaires
Né le 5 avril 1862 à Buxières-les-Mines (Allier)
Décédé le 13 juillet 1923 à Paris âgé de 61 ans
Sa famille vient s’installer en région parisienne à Issy-les-Moulineaux où Louis passe sa jeunesse. Il perd son père très jeune et sa mère l’inscrit au Collège St Nicolas d’Issy (de 1869 à 1877) où il reçoit son premier enseignement musical. A 17 ans il compose une messe dédiée aux religieux de son établissement scolaire.
Il intègre le Conservatoire de musique de Paris où il étudie l’harmonie et la composition. En 1881 il obtient le premier prix d’harmonie et sera l’élève de Massenet. En 1882 il obtient le prix d’orgue après avoir suivi la classe de César Franck. Lire le reste de cet article »
STRAUSS Isaac (1806-1888) – Musicien français XIXe
Violoniste, chef d’orchestre de bals, compositeur de musiques légères, puis collectionneur d’antiquités
Né le 2 juin 1806 à Strasbourg sous le nom d’Emmanuel Israël.
Décédé le 9 août 1888 à Paris âgé de 82 ans
Son père : Loeb Israël devenu Léon Strauss, brocanteur, violoneux (jouait dans les bals)
Sa mère : Caroline Israël
C’est une famille de 10 enfants dont 8 survécurent. Isaac étant le dernier.
Isaac est venu à Paris en 1822 à 16 ans. Il entre au Conservatoire de musique de Paris en classe de violon. Il quitte le Conservatoire le 30/5/1829 car il a trouvé une place au prestigieux Théâtre-Italien où il restera 15 ans, mais il devra compléter ses revenus par des concerts privés, des fêtes publiques, et l’été dans les villes d’eau, là où il y a du monde.
En 1827 il joue à Lyon dans un quatuor composé avec son frère Maurice et deux frères Lévi. Il publie un recueil de contredanses et danses diverses.
En 1841 et 1842 dirige l’orchestre des bals de l’Opéra-Comique. Lire le reste de cet article »
LANNER Joseph Franz Karl (1801-1843) Musicien autrichien XIXe
Violoniste, chef d’orchestre, compositeur de musiques de danses
Directeur de la musique de bal de la cour d’Autriche.
Né le 12 avril 1801 à Vienne.
Décédé le 14 avril 1843 à Dobling à 42 ans
Enfant il compose déjà des pièces de danse.
Il suit des cours de violon avec Michel Pamer.
A 12 ans (1813) il rejoint l’orchestre de son professeur (comme le fera plus tard Johann STRAUSS père (1804-1849).
En 1820 il crée un quintet dans lequel il jouait du violon et J Strauss père de l’alto. Cette formation se transforma vite en orchestre tournant dans les cabarets de Vienne.
En 1829 Lanner est nommé directeur de la musique de bal de la cour impériale d’Autriche.
Il meurt à 42 ans et est inhumé au cimetière central de Vienne, où il sera rejoint par Johann Strauss père et fils.
Son fils August LANNER ( 1815 – 1855) – Musicien autrichien XIXe
Compositeur, chef d’orchestre
Né le 23/1/1815 à Vienne – Décédé le 27/9/1855 à Vienne à 40 ans
Il va à l’Ecole Ste Anne où il reçoit aussi une éducation musicale. Il commença à diriger l’orchestre de son père à 8 ans.
A la mort de son père, il reprit la direction de son orchestre et devint professionnel en 1853 durant 2 ans seulement vu sa mort prématurée.
Durant sa courte carrière il composera 30 musiques de danses.
HILFERDING Franz (1710-1768) Danseur autrichien XVIIIe
Danseur, chorégraphe de ballets pantomime
maître de ballet à la cour de Vienne et de St-Pétersbourg
Né le 17 novembre 1710 à Vienne
Décédé le 29 mai 1768 à Vienne à 58 ans
Il étudie la danse à Paris, chez maître Michel BLONDY à l’Académie royale de musique.
En 1735 il est danseur au Théâtre à la cour de Vienne puis en 1749 il fut nommé maître de ballet.
Il danse sagement avec masque et perruque mais se promet de la supprimer plus tard.
Chorégraphe qui introduit le ballet-pantomime en Autriche
Effectivement dans son premier ballet Colombine et Polichinelle sont remplacés par des personnages du terroir : charbonnier, paysans tyroliens, Hongrois en costume national qui accomplissent les gestes propres à leur métier.
Ces modifications furent bien accueillies. Costumes, décors, lumières, rythmes furent composés avec une adresse nouvelle.
En 1740 il présente à Dresde « Britanicus » de Racine sous forme de ballet mimé, selon les règles de l’art dramatique ; puis « Alzire » de Voltaire et « Idoménée » de Crébillon. « Le turc généreux » de RAMEAU en 1750. Lire le reste de cet article »
JULLIEN Louis Antoine (1812-1860) – Chef d’orchestre français XIX
Tout jeune il commence la musique dans l’orchestre militaire de son père. Il lança les « cafés concerts » où il créait des animations variées et joua avec son orchestre dans de grandes salles parisiennes en rivalité avec Philippe Musart. Il part à Londres avec son orchestres pour des « concerts-promenades » et y fonde une maison d’édition de ses musiques qu’il vend. Il composa de très nombreuses musiques de danses et partit même en tournée à New-York qui découvrit les nouvelles danses européennes.
Lire le reste de cet article »LEHAR Franz (1870-1948) – Musicien autrichien d’origine hongroise
Musicien, chef d’orchestre, compositeur
Opérettes célèbres : « La veuve joyeuse » (1905) – «Le Comte de Luxembourg » (1909)

Né le 30/4/1870 à Komarom (Hongrie)
Mort le 24/10/1948 à Bad Ischl en Autriche
Franz Lehar père (1838-1898) était chef de fanfare dans l’armée autro-hongroise. En 1869 il épouse Christine Neubraud (1849-1906) de nationalité hongroise. Ils ont Franz junior un an après, puis Anton qui fera une carrière militaire. En famille il pratiquera le hongrois comme langue maternelle.
Il étudie d’abord le piano et à 11 ans compose sa première chanson. En 1880 son père est transféré à Budapest et Lehar fréquente l’école secondaire des pères pianistes où il étudiera le piano. Puis il aura une formation musicale au Conservatoire de Prague où son père lui fait étudier le violon. Il étudie la théorie musicale avec Anton Bennewitz, la composition avec Antonín Dvořák. Johannes Brahms le recommande au professeur Mandyezewski, un des plus respectés d’Europe.
LEHAR commence sa carrière musicale en tant que musicien d’orchestre à Wuppertal, il devient le plus jeune chef d’orchestre militaire de l’armée austro-hongroise. A Vienne, il joue dans l’orchestre de son père et parvient à lui succéder.
Sa carrière de chef d’orchestre le conduit à Puta (actuelle Croatie), à Trieste, à Budapest et de 1899 à 1902 à Vienne, ville où il se fixera.
Il obtient de grands succès et peut vivre de ses compositions tout en se consacrant à l’opérette. En 1905 il compose la « Veuve joyeuse » puis en 1909 le « Comte de Luxembourg ».
BENSERADE Isaac de (1612-1691) – Librettiste français XVIIe
Poète, dramaturge de la période baroque, reçu à l’Académie Française. Il collabora avec Lully comme librettiste pour de nombreux ballets très en vogue sous Louis XIV; Apprécié à la Cour et dans les salons littéraires de genre « précieux » pour ses « bons mots ». Il écrivit des oeuvres variées et originales.
Lire le reste de cet article »RAMEAU Pierre (1674-1748) Maître à danser français début XVIII
Maître à danser de la danse baroque à la à la cour d’Espagne et à la cour de France., Chorégraphe (celui qui note les déplacements et les mouvements) qui publia plusieurs ouvrages en collaboration avec Feuillet. Ce sont des sources précieuses de la « Belle danse » française.
Lire le reste de cet article »VIGANO Salvatore (1769-1821) – Danseur italien fin XVIIIe/début XIX
Vigano est né dans une famille de danseurs. Avec son père maître de ballet renommé, il étudie la danse et son oncle l’initie à la composition. Il part en tournée avec son père en Italie et à Madrid où il rencontre sa femme danseuse. Le couple danse à Venise pour Dauberval. Il est nommé maître de ballet à Vienne puis à la Scala de Milan pendant 10 ans. Il chorégraphie de nombreux ballets et compose parfois leur musique.
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