Biographies

MILON Louis Jacques Jessé (1766-1845) Danseurs français fin XVIII/début XIX

Tout jeune il rentre à l’école de danse de l’Opéra de Paris. Danseur puis chorégraphe il collaborera avec Pierre Gardel comme maître de ballet à l’Opéra.

Lire le reste de cet article »

IVANOCIVI Iosif (1845-1902) – Musicien roumain XIXe

Compositeur roumain d’origine serbe
Clarinettiste, chef d’orchestre, compositeur de musique militaire et légère : valses, polkas

Né en 1845 à Temesvar située dans l’empire autricHien à l’époque.
Dédédé le 28/9/1902 à Bucarest

Il s’initie enfant à la flûte et à la musique en autodidacte puis s’enrôle à l’âge de 14 ans dans l’armée roumaine et fait son apprentissage militaire et ses  études musicales.

Il est lauréat du grand prix de composition à l’Exposition universelle de Paris en 1886 avec sa célèbre valse « Les flots du Danube ».

En 1900 sa  carrière culmine  lorsqu’il est nommé Inspecteur général des musiques militaires roumaines, poste qu’il a occupé jusqu’à sa mort à Bucarest.

Il a composé plus de 350 oeuvres parmi lesquelles des fanfares, marches, valses et chansons et divers pot-pourris, souvent inspirés du folklore roumain et dédié à des personnalités et des évènements de son enfance tout comme à des villes et fleuves d’Europe centrale.

 

La pluss grande partie de ses oeuvres , pourtant publiées par plus de 60 éditeurs tombèrent dans l’oubli après sa mort sauf sa valse célèbres « Les flots du Danube« .

Emile WALDTEUFEL composera une version pour orchestre symphonique de cette valse.

Ses contemporains :
Johann STRAUSS (fils) en Autriche
– Emile WALDTEUFEL en France.

FUCIK Julius Ernest (1872-1916) -Musicien tchèque XIXe

Chef d’orchestre, compositeur de musiques de danses

Né le 17/7/1872 à Prague (empire austro-hongrois) aujourd’hui République tchèque
Décédé le 25/9/1916 à Prague âgé de 44 ans.

Il fit des études musicales au Conservatoire de Prague et fut élève de Dvorak en composition ; il y apprend le violon et le basson.

A 19 ans il devient musicien militaire de l’armée austro-hongroise puis deviendra chef de fanfare.

En 1897 il composera son « entrée des gladiateurs « qui s’appelait ààl’origine « Grande marche  chromatique » (utilisée souvent en entrée de la parade dans les cirques).

En 1913 il se marie à Berlin. Il crée son propre orchestre et une maison d’édition pour vendre ses compositions.

Mais la première guerre mondiale va freiner son activité. Démoralisé et affaibli, il tombe malade.

Il retourne à Prague où il meurt à 44 ans le 15 septembre 1016.

Ses grands succès sont « Florentinen march » et « l’Entrée des gladiateueurs  » opus 68.

Il est l’auteur e plus de 400 marches, polkas, valses. Mais beaucoup de ses compositions ont disparu.

EILENBERG Richard (1868-1927) Musicien allemand fin XIX/début XX

Musicien et compositeur indépendant, il composa des marches militaires mais aussi de nombreuses musiques de danses : valses, polkas, mazurkas. On lui doit la polka « Le moulin de la forêt noire ».

Lire le reste de cet article »

SOUSA John Philip (1854-1932) – Musicien américain fin XIX/début XXe

Tout jeune il étudie le violon, l’harmonie, la composition et après le violon, il apprend plusieurs instruments à vent Son père le fait entrer dans l’orchestre dans lequel il est musicien. Il rencontre J. Offenbach lors de sa tournée aux Etats-Unis et joue dans son orchestre. Il va créer son propre orchestre le  » The Sousa’s Band » qui aura une sonorité nouvelle et plus agréable : moins de cuivre et plus d’instruments à vent . Il fera une grande tournée en Europe et sera présent à Paris lors de l’Exposition universelle de 1900. Il composera des marches célèbres et sera l’auteur de la musique du quadrille « The Queen of Harvest » (La reine des moissons).

Lire le reste de cet article »

CAMPANINI Barbara (1719-1799) Danseuse italienne XVIIIe

Danseuse italienne qui a des qualités techniques et d’interprétation ; elle débute à l’Académie royale de musique de Paris. Elle danse à Londres, Dublin, Paris puis elle est engagée à Berlin dans la Cie française de Lany. Malgré son succès et ses conditions avantageuses elle rompt son contrat à cause d’une demande en mariage. Sa vie sentimentale va ainsi perturber sa carrière à plusieurs reprises. Elle finit sa vie dans son château avec le titre de comtesse en Silésie.

Lire le reste de cet article »

BALLON Claude (1671-1744) Danseur français fin XVII

Ballon appartient à une famille de danseurs et fait toute sa carrière à l’Académie royale de musique avec Beauchamps et Pécour. Il danse dans les ballets de Lully. Il fut maître à danser de Louis XV et de sa famille. Il donna son nom « avoir du ballon » en raison de son rebond lors de ses sauts. Il participa aux « Nuit de Sceaux » chez la duchesse du Maine.

Lire le reste de cet article »

NÉRICAULT DESTOUCHES Philippe (1680-1754) Auteur français XVII

Son père voulait qu’il rentre dans la magistrature mais il adore le théâtre. Néricault Destouches trouve un poste de secrétaire d’ambassade. Il commence à écrire des vers qu’il montre à Boileau qui l’encourage puis l’initie à l’art dramatique. Un temps ambassadeur de France en Angleterre. Ses succès littéraires lui ouvrent les portes de l’Académie française. Ses pièces de théâtre sont jouées à l’Académie française et la cour de Sceaux chez la duchesse du Maine lors des Grandes nuits de Sceaux.

Lire le reste de cet article »

André Cardinal dit DESTOUCHES (1672-1749) Compositeur français fin XVII/XVIII

André Cardinal seigneur Des Touches fut instruit chez les Jésuites et part au Siam avec son professeur envoyé en mission diplomatique. Un temps mousquetaire du roi, il quitte l’armée pour suivre une formation musicale avec André CAMPRA comme professeur. Il compoe le premier opéra-ballet et sera directeur de l’Académie royale de musique deux ans.

Lire le reste de cet article »

CAMPRA André (1660-1744) Musicien français fin XVII/XVIII

Violoniste, maître de musique, compositeur d’un nouveau genre : les opéras-ballet

Baptisé le 4 décembre 1660 à Aix-en-Provence
Décédé le 29 juin 1744 à Versailles à 83 ans.

Fils de Jean-François Campra, chirurgien et violoniste originaire du Piémont puis installé à Aix.

C’est son père qui lui apprend la musique puis il continue son apprentissage auprès de Guillaume Poitevin maître de musique à la Cathédrale Saint-Sauveur d’Aix-en-Provence.

En 1672 il reçoit la tonsure et devient prêtre en 1678.
A 18 ans il termine ses études et composa un motet qui lui donnera une certaine renommée.

En 1681 le jeune André enfreint une interdiction de sortir pour aller au théâtre à Aix.

Maître de musique à Toulon, à Arles à la cathédrale Sainte-Trophine et à Toulouse à la cathédrale Saint-Etienne (1683) puis à Notre-Dame de Paris de 1694 à 1700.. Il compose de la musique sacrée.

En 1690 Campra est réquisitionné pour s’engager à Toulon  à bord d’un vaisseau du roi comme mousquetaire mais Campra refuse par deux fois ; il fut arrêté puis écroué et c’est l’archevêque de Toulouse qui le fera libérer.

En collaboration avec Destouches ils créèrent les opéras-ballet

Il fera travailler André Cardinal dit Destouches en 1694 avec qui il composera plus tard des opéras-ballets en collaboration avec Antoine Houchar de La Motte comme librettiste. Ils créèrent ce nouveau genre qui va intégrer de nombreuses parties dansées selon les goût de Louis XIV.

Il devient ensuite « batteur de musique » à l’Académie royale de musique dont il deviendra l’Inspecteur général.

Il dirigera aussi les musiciens et les chantres de la Chapelle royale dont il deviendra compositeur « ordinaire »  jusqu’en 1735.

Le 29 juin 1744 il meurt dans son appartement versaillais entouré de ses deux domestiques auxquels il lègue la plupart de ses biens.

Un collège et une rue d’Aix en Provence porte son nom et une plaque posée dans la cathédrale St Sauveur d’Aix rappelle qu’il y a été baptisé.

MOURET Jean Joseph (1682-1738) Compositeur français fin XVII/XVIII

Musicien, compositeur, directeur de théâtre, maître de musique des enfants du duc du Maine,
surintendant de la musique lors des Grandes nuits de Sceaux organisées par la duchesse du Maine

Né le 11 avril 1682 à Avignon
Décédé le 20 décembre 1738 à Charenton, à 56 ans.

Son père Jean-Bertrand Mouret, était marchand de soie à Avignon.

Il fit donner à son fils une bonne éducation mais favorisa son goût précoce
pour la musique.

Jean se montra très doué et dès 10 ans il composa différents morceaux. Il avait aussi une belle voix, des talents pour la poèsie.

Vers l’âge de 25 ans en 1707 il vint à Paris et est engagé comme maître de musique chez le duc de Noailles.
Son talent est reconnu à la cour du duc du Maine
En 1708 il est présenté à Louis-Auguste de Bourbon, duc du Maine (fils légitimé de Louis XIV et de Mme de Montespan) et à son épouse Louise Bénédicte de Bourbon-Condé, duchesse du Maine.

Il est engagé comme maître de musique auprès des enfants du couple.

En 1709 il est nommé ordinaire puis surintendant de la musique du duc du Maine et perd sa charge en 1736 à la mort du duc.

Mouret sera chargé, par la duchesse du Maine, d’organiser les spectacles et divertissements qu’elle donne dans son château lors des « Grandes nuits de Sceaux » entre le 31 juillet 1714 et l’été 1715. Chaque nuit aura son  roi, sa reine, d’un ou deux auteurs de vers ou de théâtre et de deux compositeurs de musique qui furent souvent : Pierre-Nicolas Marchand et  Mouret (il composa personnellement les spectacles de 11 nuits sur les 16 données).

Mouret faisait également partie de la parodie de chevalerie créée par la duchesse le 11 juin 1703 : baptisé « l’ordre des chevaliers de la mouche à miel » [1] constitué d’hommes et femmes de talent divers qui constituaient une petite cour chargée de distraire la duchesse à Sceaux

Mouret cumule de nombreuses fonctions

Il demeure à Paris car il est chef d’orchestre à l’Académie royale de musique où il fait représenter ses ouvrages lyriques. La gaité de sa musique vocale et instrumentale plaisait beaucoup (d’août 1714 à 1718).

En 1718 il obtient le privilège royale d’imprimer sa propre musique.

De 1716 à 1737 Mouret est aussi compositeur attitré au Nouveau Théâtre des Italiens du Palais royal. (il composera 120 divertissement en 20 ans.qui sont publiés en 6 volumes)

En 1716 il compose aussi pour les comédies de Dancourt à la Comédie française.

En 1720 Mouret s’assura une place à la cour grâce à une charge de chantre de la Musique de la Chambre du roi ;

En 1722 à l’avènement officiel de Louis XV, il fournit la musique  des divertissements raffinés offert par le Régent en son château de Villers-Cotterêts.

En 1728 à 1733 Mouret fut nommé Directeur artistique du Concert spirituel ce qui lui procura un lieu d’exécution pour ses motets, cantates, cantatilles et suite de symphonies

Quelques unes de ses œuvres dédicacées aux membres de la cour du Maine :

Ses librettistes sont : Philippe NÉRICAULT DESTOUCHES et Pierre-Charles ROY.

Comédie lyrique : « Les amours de Ragonde et Colin »  (1714) où Mouret y montra un style novateur

Tragédie lyrique : « Ariane » (1717), « Pirithoüs » (1723)

Des ballets héroïque : « Les festes de Thalie » (1714),   Les amours des dieux »  (1727) où la CAMARGO dansa un solo très acclamé ; « Le triomphe des sens ».(1732), « Les grâces » (1735)

Musique religieuse : « Dix motets à une ou deux voix avec symphonie au Concert spirituel des Tuileries (1742)

En 1729 il dédie au fils de la duchesse du Maine, le prince de Dombe deux divertissements de musique instrumentale :

–  « Fanfares pour des trompettes, timbales, violons et haubois »

– « Fanfare pour violons, hautbois et corps de chasse » exécutée à l’Hôtel de ville de Paris en présence de Louis XV .

Vie privée.

Peu après son arrivée à Paris, le 20 octobre 1711 il épousa  au château de Sceaux : Madeleine Prompt de St Mars fille de l’intendant des finances du duc du Maine ; les témoins étant les membres de la famille du Maine. Le couple aura une fille nommée Françoise Louis née le 21 octobre 1722 à Paris après avoir perdu un premier fils.

Une triste fin de vie

Le cumul de ses différentes activités lui procura pendant un certain temps une large aisance financière.

Mais à partir de 1734, en moins d’un an,  il perd successivement plusieurs  fonctions qu’il occupait.
Les 4000£ de revenus, que lui rapportait la direction du Concert spirituel, puis la place de compositeur de la Comédie italienne ; et en 1736 sa charge auprès du duc du Maine lors de son décès.
Il réagit très mal à cette situation qu’il vécu comme une déchéance car cette baisse de revenu ne lui permit pas d’établir sa fille comme il le projetait.

Des mécènes, comme le prince de Carignan eut la générosité de lui accorder une pension de 1000£, lui apportèrent quelques revenus.Mais ses diverses infortunes, altérèrent son équilibre mental et sa santé physique

Atteint de déchéance et de folie, il dû aller chez les Pères de la charité à Charenton où les remèdes n’ayant aucun effet il mourut à 56 ans le 20 décembre 1738

Sa veuve continua à faire éditer sa musique après sa mort.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans le parc de Sceaux, près du pavillon de l’Aurore, (bâtiment de style classique de 1671 construit par Claude Perrault pour Colbert). sur une colonne de pierre est posée une plaque de marbre sur laquelle est inscrit

«A Jean-Joseph Mouret 1683-1738
musicien provençal
Surintendant des fêtes de la Cour de Sceaux »

 Sources :

Wikipédia et « La duchesse du Maine » par Catherine Cessa  – Edition Classique Garnier

[1] L’ordre de la Mouche à miel initié par la duchesse du Maine ne lui survivra pas. Personne fantasque, de petite taille, aimant la poèsie, l’art de la conversation, les fêtes,  elle sut s’attacher 39 membres élus dont chacun était  intronisé au cours d’une cérémonie où il prêtait serment et recevait une médaille en or suspendue à un ruban jaune, cérémonie présidée par la « dictatrice perpétuelle » de l’ordre. L’abeille était son symbole, accompagnée de la devise « Elle est petite mais fait de graves blessures ». Elle trouve sa source dans l’Aminte de Torquato Tasso. La petite taille de la duchesse la faisait comparer à une mouche à miel (abeille) ainsi que son caractère emporté.

Aucune liste ne fut retrouvée, mais ont dû en faire partie :

Jean d’Alembert encyclopédiste/Claude BALLON danseur/Pierre-François Godard Beauchamp auteur/François de Bernis cardinal ministre d’Etat/ Françoise PRÉVOST danseuse/ Philippe NÉRICAULT DESTOUCHES auteur/ Montesquieu écrivain /l’abbé Genest poète et académicien/Adélaïde de Pisieux duchesse d’Estrées/Nicolas de MALÉZIEU, homme de lettre ordonnateur des fêtes de la duchesse habitant Chastenay/

BLONDY Michel (1675-1739) Danseur français fin XVII

Danseur, maître à danser, chorégraphe

Né en 1875
Décédé le 6 août 1739 à Paris

Issu d’une famille de maîtres à danser parisiens et neveu de Pierre BEAUCHAMPS.

En 1680 il est membre de l’Académie royale de danse.

Lire le reste de cet article »

QUINAULT Philippe (1635-1688) Librettiste français XVII

Quinault fut très jeune confié par ses parents (habitants en Bretagne), au gentilhomme de Gaston d’Orléans, sans enfant, qui lui donna une éducation cultivée. Après des études dans un Collège de jeunes gens, il écrivit sa première pièce à 18 ans. Après une initiation au droit chez un avocat, il put obtenir la charge d’auditeur à la Cour des comptes qu’il put acheter grâce à la dot de sa femme. Il continue à écrire différentes oeuvres et à 26 ans acheta un quartier de charge de valet ordinaire du roi. Il produit : 30 pièces de théâtre , comédies, tragédies lyriques dont 11 avec Lully qui disait qu’il savait « si bien s’accommoder à la cadence de sa musique ».

Lire le reste de cet article »

HEINEL Anne (1753-1803) Danseuse franco-allemande XVIIIe

Elève de Noverre, elle danse à Stuttgart et à Vienne puis à l’Opéra de Paris. Elle passe plusieurs saisons à Londres au King’s Theatre et Gaétan VESTRIS devient son partenaire en scène et à la ville. Elle épouse ce dernier et ils vont élever Auguste Vestris le fils que Gaétan a eu avec la danseuse Marie Allard qui deviendra le deuxième dieu de la danse..

Lire le reste de cet article »

CORNEILLE Thomas (1625-1709) Librettiste Auteur dramatique XVII

Librettiste d’opéras, comédies, pièces de théâtre
(Frère cadet du grand Pierre Corneille)

Né le 20 août 1625 à Rouen  –  Décédé le 8 décembre 1709 aux Andelys à 84 ans

Cadet de 19 années de son célère frère, il va suivre la voie de son ainé. Il fait des études chez les Jésuites puis des études de droit. Les deux frères quittent Rouen pour Paris et sont inspirés par le théâtre pour lequel ils vont écrire.

Ils sont frères et deviennent beaux-frères

Dès leur arrivée dans la capitale, ils se marient à deux sœurs : Thomas épouse Marguerite de Lampère, fille d’un notable des Andelys, tandis que Pierre épousera sa sœur Marie.

Thomas écrit une dizaine de comédies. Lire le reste de cet article »

LAVAL Antoine (1688-1767) Danseur français XVIII

nom complet Antoine Bandieri de Laval
Danseur, chorégraphe, maître de ballet à l’Opéra de Paris
Maître à danser des enfants de Louis XV

Né en 1698 à Paris – Décédé le 20 octobre 1767 à Paris

Son père Antoine Bandieri était un noble de Lucques qui
réglait les évolutions militaires pour l’académie royale  de Louis XIV.

Son fils Michel Bandieri de Laval fut également danseur (1725-1777).

Il est le neveu de Claude BALLON.

En 1706 il débute à l’Académie royale de musique de Paris

De 1726 à 1729 il travaille pour le Collège de Jésuites Louis-le-Grand afin de régler les ballets du spectacle de fin d’année donné par les élèves.

En 1731 il devient le maître à danser des enfants de Louis XV.

De 1739 à 1748 il devient le maître de ballet à l’Opéra de Paris, succédant à Michel BLONDY. Son successeur sera Jean-Barthélémy LANY.

Il est membre de l’Académie royale de Danse fondée par Louis XIV puis est nommé directeur en 1753 ; en 1778 c’est son fils Michel qui lui succèdera à ce poste.

Chorégraphe.

En 1745, il compose un ballet de cour pour le mariage du dauphin avec Marie-Antoinette.

En 1754 il compose le ballet allégorique « La naissance d’Osiris » qui est présenté devant le roi Louis XV à Fontainebleau..

En 1763 il chorégraphie « Castor et Pollux ».

Ses partenaires de danses sont Marie-Anne de CAMARGO et Marie SALLÉ.

 

SUBLIGNY Marie-Thérèse (1666-1756) Danseuse française XVIIe

Née en juillet 1666. Décédée en 1736.

Fille de l’avocat et auteur dramatique Adrien-Thomas Pernoult de Subligny.

 

A l’académie royale de musique de 1688 à 1707

En 1688 elle étudie la danse à l’Académie royale de musique.

En 1690, elle est une des premières danseuses à se produire sur scène (car les rôles de femme étaient tenus par des hommes – les masques aidant).

Elle a fait évoluer la technique en ayant une ouverture de jambe plus importante que les autres.

Elle tient des rôles de soliste et de partenaire des grands danseurs de l’époque comme Claude BALLON. Son nom est d’ailleurs indiqué sur les partitions chorégraphiques de l’Opéra. Lire le reste de cet article »

DAUBERVAL Jean (1742-1806) Danseur français fin XVIII

de son vrai nom : Jean Bercher
Danseur « noble », chorégraphe fin du XVIIIe

Né le 19 août 1742 à Montpellier.
Décédé le 14 février 1806 à Tours à 63 ans.

 

Son père Etienne-Dominique Bercher dit Dauberval (1725-1800) fut pensionnaire de la Comédie française.

 

Son épouse est la danseuse Marie-Madeleine Louise CRESPÉ dite Melle Théodore.

Elève puis directeur à l’Opéra de Paris

Il étudie la danse à l’école de l’Opéra de Paris. En 1763 il est nommé Premier danseur.

Il fut l’assistant de J Georges NOVERRE et donc influencé par ses théories sur les ballets « d’action » c’est-à-dire qui ont un sens, qui racontent une histoire avec des sentiments à exprimer.

De 1771 à1783 il est nommé Directeur du ballet à l’Opéra de Paris à la suite de NOVERRE ; tâche qu’il partage un temps avec Maximilien GARDEL jusqu’à ce que celui-ci lui succède en 1783.

Maître de ballet à Bordeaux où il crée son célèbre ballet « La fille mal gardée »

En 1785 il part à Bordeaux où il est maître de ballet au Grand théâtre.

Il y créé de nombreux ballets dont le célèbre « La fille mal gardée » qui sera dansé pour la première fois le 1er juillet 1789, quelques jours avant la prise de la Bastille. C’est un ballet pantomime type basé sur des scènes de la vie ordinaire, dans un décor pastoral où sont dépeintes des situations sentimentales souvent avec humour.

Les principales interprètes sont : Melle Théodore son épouse dans le rôle de Lise ; Eugène HUS dans celui de Colas son amoureux et François Le Riche dans le rôle de la mère de Lise (c’est toujours un danseur qui tient le rôle de la mère quand ce ballet est donné à notre époque.).

« Psyché » en 1790
« Le triomphe de la République » en 1795
« Sylvie » où il triomphe avec sa partenaire principale est Marie ALLARD»

Ses élèves et disciples furent :

Eugène HYS
Salvatore VIGANO
Charles-Louis DIDELOT

Jean Pierre AUMER (son élève) qui a été directeur de l’Opéra ; son successeur étant Jean CORALLI en 1831.

Il décède à Tours le 14 février 1806

ANGIOLINI Gasparo (1731-1803) Danseur italien XVIIIe

Danseur, chorégraphe et maître à danser à la cour de Vienne et de St-Pétersbourg, précurseur du ballet d’action avec Hilferding et Noverre 

Né le 9 février1731 à Florence
Décédé le 6  février 1803 à Milan âgé de 71 ans

Un fils Pietro Angiolini

En 1747 il commence à danser à Lucques et parcourt l’Italie durant 5 ans.

En 1757 il produit son premier ballet à Turin « Diana ed endimiore ».

Il se produit à Vienne en Autriche dans les ballets de Franz HILFERDING qui deviendra son modèle.

Il lui succède aux Théâtre impériaux de 1758 à 1766 pendant que Franz est allé à St Pétersbourg. En 1751 il collabore avec Christoph Willibald Gluk pour lequel il règle les chorégraphie dans « Don Juan ou le cythère » , « Le festin de Pierre » (1761) , « Orphée et Eurydice » (1762), « Sémiramis » (1765)

De 1766 à 1772 il va remplacer Hilferding à St Pétersbourg où il donne de nouvelles créations « Le départ d’Enée », « Didon abandonnée, « Les chinois en Europe », « Le préjugé vaincu », « Armide et Rinaldo ».

Rencontre houleuse avec Noverre à Milan
En 1771, il revient en Italie à Venise puis à Milan où il rencontre NOVERRE et polémique avec lui sur la paternité du « ballet d’action ». Il écrit aussi une lettre sur « La querelle des pantomimes » à Noverre en 1783.
En 1776 il regagne St-Pétersbourg où il reste 2 ans. Il compose les ballets de Plusieurs opéras de Giovani Paisiello.

De 1779 à 1782 il travaille à la Scala de Milan.

De 1882 à 1886 retour à St Pétersbourg où il enseigne à l’école de danse des Théâtres impériaux.

En 1791 il met un terme à sa carrière en Italie.

Accusé d’avoir collaboré avec les troupes françaises lors de leur conquête, emprisonné de 1799 à 1801, il est déporté par les Autrichiens aux Bouches de Caltaro d’où les Français le délivrent.

Il revient à Milan et y meurt en 1803 âgé de 71 ans.

Son apport à la danse

Il a contribué à l’autonomie du ballet par rapport à l’Opéra. Il privilégie la règle des 3 unités. Contrairement à Noverre il fait usage du programme de ballet détaillé pour expliquer les ballets, se concentrant sur la clarté et la lisibilité du texte dansé.

Tous deux vont faire évoluer le ballet d’un spectacle où l’intrigue est habituellement décousue et dénuée de passion vers la pantomime plus expressive dans laquelle tous les éléments sont intégrés.

LAFONTAINE (1655-1738) Danseuse française XVIIe

Première danseuse professionnelle de style « noble »
(avant c’était les dames de la cour qui tenaient les rôles titre)

Née en 1655 à Paris
Décédée en 1738 à Paris à 83 ans

Danseuse non noble formée à l’école de danse de l’Opéra

En 1681 elle entre à l’Académie royale de musique créée par Louis XIV.

Elle fait ses débuts dans « Le triomphe de l’Amour », ballet en 5 actes et 20 entrées de J Baptiste LULLY et c’était la première fois qu’une danseuse professionnelle, formée à l’école de danse de l’Opéra, se produisait sur la scène de l’Opéra.

Ce ballet avait d’abord été donné à St-Germain-en-Laye devant le roi avec les jeunes gens de la cour tels que : Monseigneur et Mme la Dauphine, la princesse de Conti, Louis de France, Marie de Bavière, Marie-Anne de Bourbon et  Louis de Bourbon (enfants de de Mme de Lavallière) Le comte de Vermandois, Melle de Nantes, Melle Marie-Louise d’Orléans.)

Jusqu’en 1693 elle tient les rôles titre de plusieurs ballet de LULLY dont « Phaéton », « Percée », « Le temple de la paix », « Acis et Galaté » (1686) et 18 autres ballets dont « Amadis  des Gaules» (1684) dans lequel le danseur DERAIN apparut avec des manches de veste d’une forme nouvelle très large si bien que leur nom subsistera « manche Amadis» (manches très larges en bas).

Les librettistes étaient de Philippe QUINAULT pour le texte et d’Isaac de BENSéNADE pour la danse.

Le ballet fut repris à l’Académie de musique de Paris le 10/5/1681 avec, pour la première fois, des danseuses dont Melle Lafontaine, alors âgée de 16 ans, puis en janvier 1682 et
en novembre 1696, mais avec un nombre d’entrées réduits à  quatre. Les lourds costumes enrubannés et les perruques limitaient les mouvements des danseurs. A Paris ce fut une innovation quand LULLY remplaça les dames nobles par Melle Lafontaine dans les ballets produits dans les théâtres ; déjà des danseuses servaient de partenaire à certains maîtres à danser comme Pierre BEAUCHAMPS.

 

Le style « noble » de Melle Lafontaine fait merveille et comme soliste elle obtient le privilège de composer elle-même ses entrées.

En 1693 elle quitte l’Opéra pour rentrer au couvent  à Notre-Dame de l’Assomption à Paris où elle décède à l’âge de 83 ans.