Biographies

HALÉVY Fromental (1799-1862) – Français


Nom complet HALÉVY Jacques François Fromental
Compositeur, professeur de musique – Professeur d’université

Né le 27/5/1799 à Paris – Décédé le 17/3/1862 à Nice à 62 ans.

Sa famille

Son père Elie Lévy est originaire de Bavière en Allemagne.
Il est arrivé en France à la suite de l’émancipation des juifs par la Révolution. Il s’intégrera en tant que citoyen français mais revendiquera son judaïsme et militera pour sa culture juive.
Elie épouse en 1798 Julie Mayer, originaire de l’Est de la France. Ils auront 2 enfants : Fromental et Léon.

En 1707 la famille change de nom en HALÉVY. Léon le cadet est né le 4/1/1802 à Paris et meurt le 2/9/1883 à l’âge de 91 ans à St Germain en Laye.
Il aura un fils légitime, Ludovic HALÉVY (célèbre pour ses opérettes avec Jacques OFFENBACH), et un enfant adultérin avec une actrice de la Comédie Française.

Fromental

En 1805 Fromental a 7 ans quand il entre au Conservatoire de Paris.
En 1817 il obtient le premier ‘Second prix de Rome’ (concours de l’Académie des Beaux Arts qui permet une bourse d’étude aux artistes) et premier au « premier grand prix  » en 1819.
Il part à Rome en 1820, séjournera à Naples puis à Vienne. Il rend visite à Beethoven (1771-1827).

Fin 1822 il rentre à Paris, reprend ses cours de solfège au Conservatoire de PARIS puis est nommé professeur d’harmonie. En 1833 l’Opéra lui commande « la Juive » qui obtient un succès et d’autres suivront jusque vers 1850. En avril 1842, il épouse Léonira Rodrigues Henrique, une femme artiste sculptrice et cultivée, fille d’un banquier juif.
Ils ont 2 filles : l’aînée décédée en 1864 et la cadette Geneviève (1849-1926), qui épousera Georges BIZET (1838-1875).
En 1869 il composera des opéras-comiques.
Elu en 1836 à l’Académie des Beaux-Arts de Paris et secrétaire perpétuel en 1854. A ce titre, il bénéficie d’un logement de fonction quai Conti où son frère Léon est déjà installé dans l’appartement de son beau-père (Hippolyte Le Bas (architecte de l’Institut)), car marié à Louise Le Bas.

Fromental achète le château de Formen à Ris-Orangis (actuellement La Mairie de la commune).
En 1862 Fromental meurt de tuberculose à Nice.

Comme professeur il compta des élèves célèbres :
– Charles GOUNOD (1818/1892 compositeur d’opéras célèbres tels « Faust », « Mireille », « Roméo et Juliette »
– Victor MASSÉ  (1822/1884) compositeur  et prof de français
– Georges BIZET (1838/1875), son gendre, compositeur (entre autre de « Carmen » à 36 ans)

 

COLLINET Edmé (père)/COLLINET Hubert (fils) – Musiciens français

Musiciens : tous les deux virtuoses du « flageolet » (petite flûte) 

Edmé Collinet (1705-1841) est né le 10/11/1765 à Semur en Auxois
et décédé le 18/12/1841 à Paris.
Il perfectionna son instrument en ajoutant des clés.

Il fut engagé par Julien CLARCHIES directeur d’orchestre de contredanses. Sa virtuosité est telle qu’on ne veut danser à Paris qu’au son du flageolet de Collinet.

De 1820 à 1825 Edmé, habitant à Paris au 50 rue St Honoré, est inscrit dans le Bottin comme :

– marchand de musique,
– directeur des orchestres de bals du duc de Berry
– professeur de flageolet et de musique,
– créateur de contredanses
En 1824 il publia « L’art de danser à la ville et à la cour- Nouvelle méthode de vrais principes et des danses françaises et étrangères ».
En 1790 il y a environ 400 bals à Paris. On y pratiquait la contredanse d’origine anglaise, introduite en France au XVIIIe siècle

Il est mort à son domicile au 11 rue Vavin à Paris.


Hubert COLLINET né en  1797 à Semur en Auxois et décédé à Paris le 22/6/1867

Reconnu encore meilleur virtuose que son père grâce à l’élégance de son jeu au flageolet.

En 1830 il s’établit à Paris rue St Augustin comme marchand de musiques et d’instruments. Lui aussi jouait du flageolet dans des orchestres célèbres de l’époque tel qu celui de Louis-Antoine JULLIEN et Philippe MUSARD.

A la mort de son père, Hubert habitant à Londres car il avait rejoint l’orchestre de Louis-Antoine Jullien (1812-1860) compositeur et chef d’orchestre (rival de Musard). En effet JULLIEN avait dû quitter Paris à cause de problèmes financiers.
En 1853 l’orchestre de Jullien part pour une tournée aux Etats-Unis et triompha à New York et H. Collinet est du voyage. Il quittera l’orchestre en 1859 quand Jullien de retour  à Paris, se fera arrêter pour faillite et mis en prison.
Hubert Collinet est décédé à 70 ans à l’hôpital Fernand-Widal en juin 1867. Il habitait au 20 rue Lacepède et son épouse au 66 rue Truffaut.

Source : blog  facteurs et marchands de musique
blogpot.com/2015/02/collinet-pere-et-fils-virtuoses-du-flageolet.html