Archive pour le mot-clef ‘danseur’

DUPORT Louis-Antoine (1781-1853) Danseur français début XIXe

Elève de J François Coulon il se montre performant en sauts et pirouettes et débute premier danseur à l’Opéra de Paris. Mais en rivalité avec Auguste Vestris et Pierre Gardel, il rompt son contrat pour aller danser à St-Pétersbourg où il danse des ballets de ses compatriotes Didelot et Le Picq. Puis danse dans diverses capitales européennes et devient maître de ballet.

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SAINT LÉON Arthur (1821-1870) Danseur français XIX

Danseur et excellent violoniste, il passe son enfance à Stuttgart où son père est maître de ballet. Engagé comme premier danseur au Théâtre de le Monnaie à Bruxelles puis il se produira sur diverses scènes européennes. C’est à Milan qu’il rencontre la ballerine Fanny Cerrrito, sa future femme. lls vont danser à l’Opéra de Paris et à Londres. Arthur va être maître de ballet aux théatres impériaux de St-Pétersbourg. Dans ses chrorégraphies il va introduire des danses nationales ; il collaborera avec Marius PETIPA. Son ballet « Coppélia » a toujours du succès.

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GUY-STEPHAN Marie (1818-1873) Danseuse française XIXe

Elle apprend la danse à l’Opéra de Paris puis va au Grand théâtre de Bordeaux comme première danseuse. Puis part à Milan et à Londres et enfin à Madrid où elle découvre les danses espagnoles (avec pour partenaire Marius Petipa) dont elle se fera une spécialité comme « danses de caractère ». Elle danse à Paris dans des chorégraphies de Joseph Mazilier et Arthur St-Léon.

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PERROT Jules Joseph (1810-1892) – Danseur français XIXe

Son père est machiniste au theâtre de Lyon, mais c’est la danse classique que le jeune Jules choisi d’étudier. Il participe très tôt à des spectacles dans des rôle de pantomime quilui attire des succès. A Paris Auguste Vestris lui conseille des rôle d’interprétation soutenu par sa technique de jambes qu’il a puissantes. A l’Opéra de Paris il danse avec Marie Taglioni. Sur fond de jalousie, elle le fait renvoyer, mais il va sur d’autres scènes d’Europe et compose des ballets entre pour Carlotta Grisi qu’il rencontre à Naples. Devenu son mentor ils vont danser sur plusieurs scènes prestigieuses et entre autre à Londres où il compose le fameux »Pas de quatre » qui réunit les 4 meilleures danseuses de l’époque.

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COULON Jean-François (1763-1836) Danseur français début XIXe

Ses parents étaient danseurs dans la troupe de Fréféric II en Hesse mais il vient à Paris comme professeur de danses où il enseigne une technique plus légère en délicatesse plutôt qu’en performance physique. Pour les danseuses, il fait adopter le chausson de satin du Directoire qui leur donna plus de souplesse dans la 1/2 pointe puis dans la pointe que chacune recherchait à renforcer. Il fonda sa propre école et devint l’un des professeurs les plus renommés d’Europe. C’est son fils Eugène qui conçu le « Quadrille Coilon ».

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VESTRIS Gaétan (le père) 1729-1808 – Danseur franco-italien du XVIIIe

Formé très jeune à la danse et à la musique,son allure le fit classer dans la catégorie de « Danseur noble »? Imbu de sa personne avec un caractère difficile, malgré deux renvois temporaires, il fait une longue carrière à l’Opéra de Paris. Vestris est un grand admirateur de Noverre pour ses innovations scéniques dans ses ballets d’action Gaétan reconnut tardivement son fils Auguste Vestris , également très grand danseur, qu’il eut dans sa jeunesse avec la danseuse Marue Allard. Père et fils vont danser sur de nombreuses scènes emportant l’enthousiasme des spectateurs.

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LANDÉ Jean-Baptiste (169?-1748) Danseur français XVIIIe

Originaire de Bordeaux où il a prête serment comme maître de danse, Landé se produit à Paris; à Dresde puis à Stockolm où il crée l’Académie royale de danse et de musique. Puis il part quelques années au Danemark avant d’être invité par le conseiller d’Anne de Russie pour enseigner la danse aux cadets de l’école militaire à St-Pétersbourg. Il est aussi chargé de créer une école de danse pour les enfants pauvres mais présentant des dispositions qui constituera la première école de danse impériale de Russie. D’autres maîtres français continueront l’enseignement de la techniques française et les termes français sont toujours utilisés.

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LANY Jean-Barthélémy (1718-1786) Danseur français XVIIIe

Issu d’une famille de danseurs Jean-Barthélémy LAMY début à l’Académie royale de musique (futur Opéra de Paris), comme danseur puis va danser à Berlin à la Cour de Frédéric II de Prusse. De retour à Paris il fera le reste de sa carrière à l’Académie royale dont il sera directeur pendant 20 ans. Il travaillera avec Gaétan VESTRIS qui lui succèdera.

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LE PICQ Charles Félix (1745-1806) Danseur français XVIIIe

Le Picq est issu d’une famille de danseurs français, il se forme avec Noverre à Paris. Après avoir dansé dans plusieurs capitales en Europe et ne trouvant pas sa place à l’Opéra de Paris, il part à St-Pétersbourg où il va composer de multiple ballets pour la cour de Catherine II de Russie. Il va contribuer à apporter la danse française classique en Russie en tant maître de ballet aprés JB Landé et sera suivi de plusieurs autres danseurs et chorégraphes célèbres, le dernier étant Marius Petipa.

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NOVERRE Jean-Georges (1727-1810) – Danseur français XVIIIe

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Noverre a fait évoluer le ballet en faisant enlever les masques sur scène afin de favoriser l’expression ; il allégea le costume pour favoriser les mouvements. Les danseurs jouaient un personnage en plus de leur performance technique ce qui donna du sens aux « ballets d’action ». Il fut apprécié dans les cours étrangères car d’autres danseurs recherchaient à s’exprimer comme Gasparo Anglioni et Franz Hilferding. Mais grâce à Gaétan Vestris qui dansa ses ballets et à l’appui de Marie-Antoinette, Noverre réussit à faire évoluer ses ballets qui trouvaient une cohérence et devenaient un spectacle à part entière.

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ANGIOLINI Gasparo (1737-1803) Danseur italien XVIIIe

Il commence à danser en Italie puis à Vienne où il rencontre Frantz Hilferding qui deviendra son modèle. Il lui succède aux Théâtre impériaux de St-Péterbourg pendant 8 ans puis revient en Italie à Milan où il rencontre Noverre. Il polémique avec lui sur la paternité du « ballet d’action » ; en fait ils seront les précurseurs du ballets d’action qui évolue vers plus de théâtralité, d’expression mais aussi plus d’autonomie par rapport à l’opéra.

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DUPRÉ Louis (1697-1774) Danseur français du XVIIIe

Dupré débuta la danse très jeune et eut pour partenaire la célèbre danseuse Françoise Prévost. Il avait un maintientparticulièreement élégant Il danse à l’étranger et rejoint une troupe française en Pologne. De retour à Paris il retrouve l’Académie royale comme danseur puis maître de danse. Il forma plusieurs danseurs qui devinrent célèbres comme Gaétan vestris et J-Georges Noverre. Il régla aussi des ballets pour Louis XV qu’il donnait dans les » petits appartements » à Versalles. On lui doit le ballet des « Indes galantes » sur une musique de J-Ph. Rameau

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GARDEL Pierre Gabriel (1758-1840) Danseur français fin XVIIIe/début XXe

Ses parents sont danseurs. Pierre-Gabrlel a 16 ans quand il entre à l’école de danse de l’Opéra de Paris où il est élève de son frère aîné Maximilien. Il passera premier danseur mais devra renoncer à sa carrière à cause de problèmes au dos. A la suite du décès de son frère, il prend sa succession de maître de ballet qu’il assumera avec autorité durant 40 ans. Il va composer 280 ballets dont il fera évoluer la mise en scène et allègera les costumes. Il formera Carlo Blasis danseur célèbre en Italie et Auguste Bournonville qui s’imposera à Copenhague.

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MILON Louis Jacques Jessé (1766-1845) Danseurs français fin XVIII/début XIX

Tout jeune il rentre à l’école de danse de l’Opéra de Paris. Danseur puis chorégraphe il collaborera avec Pierre Gardel comme maître de ballet à l’Opéra.

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CAMPANINI Barbara (1719-1799) Danseuse italienne XVIIIe

Danseuse italienne qui a des qualités techniques et d’interprétation ; elle débute à l’Académie royale de musique de Paris. Elle danse à Londres, Dublin, Paris puis elle est engagée à Berlin dans la Cie française de Lany. Malgré son succès et ses conditions avantageuses elle rompt son contrat à cause d’une demande en mariage. Sa vie sentimentale va ainsi perturber sa carrière à plusieurs reprises. Elle finit sa vie dans son château avec le titre de comtesse en Silésie.

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BALLON Claude (1671-1744) Danseur français fin XVII

Ballon appartient à une famille de danseurs et fait toute sa carrière à l’Académie royale de musique avec Beauchamps et Pécour. Il danse dans les ballets de Lully. Il fut maître à danser de Louis XV et de sa famille. Il donna son nom « avoir du ballon » en raison de son rebond lors de ses sauts. Il participa aux « Nuit de Sceaux » chez la duchesse du Maine.

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HEINEL Anne (1753-1803) Danseuse franco-allemande XVIIIe

Elève de Noverre, elle danse à Stuttgart et à Vienne puis à l’Opéra de Paris. Elle passe plusieurs saisons à Londres au King’s Theatre et Gaétan VESTRIS devient son partenaire en scène et à la ville. Elle épouse ce dernier et ils vont élever Auguste Vestris le fils que Gaétan a eu avec la danseuse Marie Allard qui deviendra le deuxième dieu de la danse..

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LAVAL Antoine (1688-1767) Danseur français XVIII

nom complet Antoine Bandieri de Laval
Danseur, chorégraphe, maître de ballet à l’Opéra de Paris
Maître à danser des enfants de Louis XV

Né en 1698 à Paris – Décédé le 20 octobre 1767 à Paris

Son père Antoine Bandieri était un noble de Lucques qui
réglait les évolutions militaires pour l’académie royale  de Louis XIV.

Son fils Michel Bandieri de Laval fut également danseur (1725-1777).

Il est le neveu de Claude BALLON.

En 1706 il débute à l’Académie royale de musique de Paris

De 1726 à 1729 il travaille pour le Collège de Jésuites Louis-le-Grand afin de régler les ballets du spectacle de fin d’année donné par les élèves.

En 1731 il devient le maître à danser des enfants de Louis XV.

De 1739 à 1748 il devient le maître de ballet à l’Opéra de Paris, succédant à Michel BLONDY. Son successeur sera Jean-Barthélémy LANY.

Il est membre de l’Académie royale de Danse fondée par Louis XIV puis est nommé directeur en 1753 ; en 1778 c’est son fils Michel qui lui succèdera à ce poste.

Chorégraphe.

En 1745, il compose un ballet de cour pour le mariage du dauphin avec Marie-Antoinette.

En 1754 il compose le ballet allégorique « La naissance d’Osiris » qui est présenté devant le roi Louis XV à Fontainebleau..

En 1763 il chorégraphie « Castor et Pollux ».

Ses partenaires de danses sont Marie-Anne de CAMARGO et Marie SALLÉ.

 

SUBLIGNY Marie-Thérèse (1666-1756) Danseuse française XVIIe

Née en juillet 1666. Décédée en 1736.

Fille de l’avocat et auteur dramatique Adrien-Thomas Pernoult de Subligny.

 

A l’académie royale de musique de 1688 à 1707

En 1688 elle étudie la danse à l’Académie royale de musique.

En 1690, elle est une des premières danseuses à se produire sur scène (car les rôles de femme étaient tenus par des hommes – les masques aidant).

Elle a fait évoluer la technique en ayant une ouverture de jambe plus importante que les autres.

Elle tient des rôles de soliste et de partenaire des grands danseurs de l’époque comme Claude BALLON. Son nom est d’ailleurs indiqué sur les partitions chorégraphiques de l’Opéra. Lire le reste de cet article »

ANGIOLINI Gasparo (1731-1803) Danseur italien XVIIIe

Danseur, chorégraphe et maître à danser à la cour de Vienne et de St-Pétersbourg, précurseur du ballet d’action avec Hilferding et Noverre 

Né le 9 février1731 à Florence
Décédé le 6  février 1803 à Milan âgé de 71 ans

Un fils Pietro Angiolini

En 1747 il commence à danser à Lucques et parcourt l’Italie durant 5 ans.

En 1757 il produit son premier ballet à Turin « Diana ed endimiore ».

Il se produit à Vienne en Autriche dans les ballets de Franz HILFERDING qui deviendra son modèle.

Il lui succède aux Théâtre impériaux de 1758 à 1766 pendant que Franz est allé à St Pétersbourg. En 1751 il collabore avec Christoph Willibald Gluk pour lequel il règle les chorégraphie dans « Don Juan ou le cythère » , « Le festin de Pierre » (1761) , « Orphée et Eurydice » (1762), « Sémiramis » (1765)

De 1766 à 1772 il va remplacer Hilferding à St Pétersbourg où il donne de nouvelles créations « Le départ d’Enée », « Didon abandonnée, « Les chinois en Europe », « Le préjugé vaincu », « Armide et Rinaldo ».

Rencontre houleuse avec Noverre à Milan
En 1771, il revient en Italie à Venise puis à Milan où il rencontre NOVERRE et polémique avec lui sur la paternité du « ballet d’action ». Il écrit aussi une lettre sur « La querelle des pantomimes » à Noverre en 1783.
En 1776 il regagne St-Pétersbourg où il reste 2 ans. Il compose les ballets de Plusieurs opéras de Giovani Paisiello.

De 1779 à 1782 il travaille à la Scala de Milan.

De 1882 à 1886 retour à St Pétersbourg où il enseigne à l’école de danse des Théâtres impériaux.

En 1791 il met un terme à sa carrière en Italie.

Accusé d’avoir collaboré avec les troupes françaises lors de leur conquête, emprisonné de 1799 à 1801, il est déporté par les Autrichiens aux Bouches de Caltaro d’où les Français le délivrent.

Il revient à Milan et y meurt en 1803 âgé de 71 ans.

Son apport à la danse

Il a contribué à l’autonomie du ballet par rapport à l’Opéra. Il privilégie la règle des 3 unités. Contrairement à Noverre il fait usage du programme de ballet détaillé pour expliquer les ballets, se concentrant sur la clarté et la lisibilité du texte dansé.

Tous deux vont faire évoluer le ballet d’un spectacle où l’intrigue est habituellement décousue et dénuée de passion vers la pantomime plus expressive dans laquelle tous les éléments sont intégrés.