AUMER Jean-Pierre (1774-1853) Danseur français fin XVIII/début XIX

Chorégraphe, maître de ballet en France et en Europe

Né le 21 avril 1774 à Strasbourg
Décédé le 6 juillet 1833 à St Martin de Boscherville à 59 ans.

Descendants :
Sa fille Sophie-Julie a épousé en 1826 le danseur Etienne Leblond.
Un fils Jean AUMER

Pierre Gardel l’écarte de l’Opéra de Paris tant qu’il en sera le directeur

Formé à l’école du ballet de l’Opéra de Paris, il rejoint Jean DAUBERVAL à Bordeaux

Puis en 1798 il revient à l’Opéra de Paris, mais face au tout puissant Maître de ballet Pierre GARDEL il préfère aller travailler au Théâtre de la Porte St Martin où il y présentera son tout premier ballet « Jenny ou le mariage secret » puis « Les deux créoles » et « Paul et Virginie ».

En 1807 il est maître de ballet à Lyon puis revient à Paris  où il produit « Les amours d’Antoine et Cléopâtre », mais de nouveau face à la concurrence avec Pierre GARDEL, Aumer part à l’étranger.

Son talent reconnu à l’étranger

De 1808 à 1814 il est engagé comme maître de ballet à Kassel en Hesse (Allemagne) à la cour du roi Jérôme. De 1815 à 1820 il est également maître de ballets à Vienne où il compose : « les Pages du duc de Vendôme » (repris à Paris), « Aline » (1815), « Le fête hongroise » (1820), « Jeanne d’Arc » (1821).

Enfin chorégraphe à l’Opéra de Paris de 1820 à 1831

En 1820 il revient à Paris et succède à Louis MILON comme second maître de ballet à l’Opéra de Paris de 1826 à 1830

Il s’efforce de renouveler le ballet à l’Opéra de Paris en l’ouvrant à une grande variété de sujets et de thématiques appliquant en cela le tournant amorcé par NOVERRE et DAUBERVAL dont les innovations techniques entre dans le système de normes académiques, incluant également « l’arabesque »

Il chorégraphie :
– « Robinson Crusoe » (1805)
– « Les pages du duc de Vendôme » (1820)
– « Alcine reine de Golconde » (1823)
– « Le somnambule » (1827) librettiste E. Scribe
– « Guillaume Tell(1829)
– « Manon Lescaut » (1830), considéré comme son chef-d’œuvre, où il imprime une touche romantique dans le ballet français.

Ses chorégraphies sont données régulièrement à l’Opéra jusqu’à l’arrivée en 1831 du Directeur Louis Véron qui le remplacera par Jean CORALLI.

Il décède le 6 juillet 1833 à St Martin de Boscherville à 59 ans.

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