STRAUSS Eduard (3e fils) – (1835-1916) Musicien autrichien XIX

Musicien, Chef d’orchestre, Compositeur 

(3e fils de Johann Strauss I et frère cadet de Johann II et de Josef.)

Né le 15 mars 1835 à Vienne (Autriche), mort le 28 décembre 1916 à Vienne à 81 ans

Connu plutôt comme chef d’orchestre que comme compositeur car il a souvent remplacé l’un ou l’autre de ses frères soit pendant leur tournée à l’étranger, soit pour raison de santé.

Il a cependant cherché son propre style plutôt que d’imiter celui de ses frères.
Il composa pour l’orchestre Strauss, des « polka-schnell » c’est-à-dire des polkas rapides. En France on désigne plutôt sous le terme de « galop » ces danses enlevées. Il écrivit aussi quelques valses par ex « Doctrinen op 79 »et , en collaboration avec ses frères par exemple « Trifoilen waltz » en 1865 et « Schützen quadrille » en 1866.

Un autre musicien autrichien, Carl ZIEHRER, fut son rival mal intentionné : il alla jusqu’à donner des concerts à Vienne en appelant son orchestre « ex orchestre d’Eduard Strauss » et Edouard dû lui faire un procès pour utilisation abusive de son nom.

La rivalité entre les deux hommes continuera, et après la mort de ses 2 frères, Eduard sera dépassé par ZIEHRER en postérité dans la Vienne de l’époque.

Le 8 janvier 1863 Eduard épouse Maria Kienkhart dont il a 2 fils :

  • Johan STRAUSS III qui assurera la continuité de la réputation musicale de la famille Strauss au XXe s
  • Josef-Eduard STRAUSS.

En 1899 à la mort de son frère Johan II, Eduard se rend compte que sa famille a dilapidé sa fortune personnelle. Dès lors, il va décider de dissoudre l’orchestre Strauss (le 13 février 1901) après une dernière tournée en Amérique du Nord. Il prend sa retraite de toute activité musicale et retourne vivre à Vienne jusqu’à sa mort en 1916.

Il documente la mémoire de sa famille qu’il fait publier sous le titre : « Erinnerungen » en 1906. Mais il est miné par le ressentiment, et sur un coup de rage détruit par le feu durant 3 jours d’octobre 1907, les documents, partitions et papiers de ses frères, qu’il conservait.

Mots-clefs :