Costumes

Châtelaine

Longue chaîne accrochées à la ceinture  des femmes, portée au Moyen-Age mais aussi au début du XIXe siècle.Composée de plaques ornementales reliées par diverses formes d’attaches afin d’y pendre des breloques, des petits ciseaux,dès à coudre,  petite montre, flacons de sel.

Dans le costume masculin c’est la chaîne terminée par une médaille qui est fixée à la montre et qu’on laisse pendre en dehors du gousset du gilet au XIXe siècle.

chatelaine1 chatelaine3 chatenaine de Joséphine

 

 

 

 

 

 

 

 

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Marchande de mode et couturière

Plusieurs corps de métiers bien distincts ont concouru à la fabrication des tenues féminines.

La marchande de mode conçoit la toilette et la pare de divers ornements qui vont donner un style personnel adapté à sa cliente. Elle fait aussi les chapeaux et les coiffes généralement dans le même tissu que la robe afin de créer une harmonie d’ensemble. Mais peu à peu ses attributions vont s’étendre.

Quant à la couturière c’est l’exécutante, celle qui coud, qui fabrique réellement la robe.

Deux marchand.e.s de mode vont atteindre la célébrité au XVIIIe siècle, d’abord par la position de leur cliente mais aussi par l’ascendant qu’iels prendront sur elle.

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Passementerie

En France vers 1475 apparaît la corporation des « tissulierss-rubaniers » et « frangers » qui correspondent à nos passementeries d’aujourd’hui. Ils fabriquaient les ceintures, les bordures, les franges, les bourses, les aumonières. Ils devaient utiliser des fils de soie qui sont plus solides.

Les femmes tissaient des bandes étroites en soie qui pouvaient être agrémentées de perles ou d’appliques en métal ou en émail.  Elles confectionnaient des galons, des rubans, des ceintures, des jarretières.

Les galons peuvent être travaillés en fil d’or ou d’argent ; ils peuvent être à double face ou jouer sur le sens d’enfilage de façon à jouer avec la brillance de la soie. Les motifs demandent un travail méticuleux car ils peuvent être très complexes.

Au début du 16e siècle, c’est d’ Italie que vient l’usage des dentelles qui, à cette époque, sont désignées sous le nom général de « passement » jusqu’en 1645.  Ces primitives dentelles sont des bandes de fils plus ou moins précieux qui diffèrent peu d’un galon ou d’un lacet.

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EVENTAIL

Accessoire connu depuis la plus haute antiquité dans le monde entier sous des formes différentes (grande feuille, palmée, tressée, plumes, bambou), l’éventail a subi une métamorphose tout au long de l’histoire.

Il sert de chasse-mouche, pour créer un courant d’air et se présente sous la forme d’un écran. On en a retrouvé dans la tombe de Toutankhamon car c’est aussi un instrument de pouvoir comme en Chine où il est attesté dès le 2e siècle avant notre ère mais où toutes les classes de la société l’utilisent.

Au Japon, il est accessoire de danse, d’arts martiaux et le « shogun » s’en sert comme signe de ralliement et de protection lors des combats. Un artisan japonais invente au VIIe siècle l’éventail plié.

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Premier Empire – Costume masculin

Costume civil en journée

Les hommes portent « l’habit dégagé » composé de 3 éléments : l’habit, le gilet, la culotte.

  • Issu du Directoire  l’habit est dégagé  devant et croisé sur la poitrine avec deux pans assez long derrière. Le col est haut.
  • Après 1804 l’habit est ceintré à la taille.
  • Le gilet court (dépasse légèrement de l’habit sur le devant) et carré, à col droit et blanc.
  • La culotte « à pont » fermée devant par 2 boutons s’arrête sous le genou.

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Châle

Héritage de l’Antiquité, le châle est déjà porté en Orient et gagne l’Europe à l’occasion des guerres et invasions.  Les Anglais le rapporte des Indes  et entre autre le motif « boteh » représentant une sorte de palme polychrome composant le fameux motif appelé « cachemire ». En soie, en laine ou en cachemire tissé (poil de chèvre très fin, doux et chaud ) il sera un accessoire de mode  durant tout le  XIXe siècle. Il s’orthographie alors « shall » à l’anglaise.

Le châle accessoire de mode sous le Premier empire :

Le châle  fut à la mode en France à sa suite des guerres napoléoniennes en Egypte ,  car  Napoléon en fit cadeau  à Joséphine.  Elément essentiel de la garde-robe féminine, de  1800 à 1830 le châle est une longue écharpe que les élégantes maintiennent avec les bras. Importé des Indes et d’Ecosse,  il atteint des sommes si élevée que Napoléon 1er en interdit l’importation. Il souhaite  relancer les productions françaises mais les élégantes continuent à s’en procurer par des voies non officielles.

Le châle carré accessoire de mode du Second Empire

Au début des années 1830 et pendant le Second Empire, le châle  est un  grand  carré et sa fonction évolue car on le porte à l’extérieur et on le plie de différente façons.

Par exemple plié en 2 dans le sens de la diagonale afin que la femme s’en enveloppe  et en rabatte les angles sur ses épaules. Désormais en laine, en soie, en coton il est confectionné en France.  Le dessin est placé sur le pourtour de façon à laisser le milieu appelé la « réserve » uni.

Les châles sont portés par les élégantes avec classe, tandis que la femme du peuple s’emmitoufle pour avoir chaud. On porte  également les pelisses à grandes manches fendues, des pèlerines doublées de fourrure.

Manches

Les manches  des vêtements ont un rôle utile (lutter contre le froid) et décoratif d’où les formes très variées que l’on peut retrouver d’une époque à l’autre. Elles peuvent être soit amovibles (attachées par une épingle ou un ruban) soit cousues.  Leurs formes ont donné des noms variés :

Manches bouffantes : manches froncées aux épaules plus ou moins longues resserrées au coude ou aux poignets.

Manches ballon : haut de manche très froncée à l’emmanchure  et resserrées  en haut du bras par un biais. Elles peuvent être prolongée par une manche longue ajustées.  (époque Renaissance ou Premier Empire)

Bourrelet de manche : petit bourrelet placé au niveau de l’emmanchure, au-dessus de la manche ballon, souvent décoré de galon ou de perles.

 

Manches ballon

Manches à crevé : mis à la mode en 1476 lorsque les lansquenets suisses victorieux après une bataille avec Charles le Téméraire,  se sont aperçus que leur vêtements étaient troués de coups d’épés. Rapiécés avec les costumes de vaincus en soie et damas, cette symbolique guerrière valorisante va devenir une mode vestimentaire pour les hommes et les femmes de la Renaissance. Elle consiste à coudre, à leur 2 extrémités, des bandes d’étoffe de couleur contrastées sur un tissu d’une autre couleur.

Manches flottantes sur manches fixées ou emmanchures. Elles n’enveloppent pas les bras mais laissent apparaître d’autres manches  ajustées ou bouffantes.

Certaines manches sont ajustées jusqu’aux coudes puis flottantes ensuite ; certaines sont parfois très longues (époque Médiévale)

Manchettes : faites de batiste blanche ou de dentelle à gros plis ronds. Elles dépassent légèrement des bas des manches qui sont resserrés.

Engageantes : multiples volants de dentelles assemblées aux manches au milieu du coude. Apparues au XVIIe s, les engageantes ont à nouveau été à la mode à partir des années 1840.

Manches gigot : manches très larges et froncées  en haut autour de l’emmanchure jusqu’au coude puis ajustée sur l’avant bras du coude au poignet (leur forme rappelle la forme du gigot). Elles furent en vogue à la fin du XIXe siècle vers les années 1890.

Manches à rebras : apportée en France en 1514 par Marie d’Angleterre. Manche large qui se retroussent et mettait à découvert la manche ajustée de la cotte et/ou était de teinte et tissu différent. Le rebras était toujours orné de fort belle garniture au poignet.

Manche pagode  : manche ample à l’épaule

Manche entonnoir : manche ample au poignet

 

 

Haut de forme

Chapeau à l’origine porté par la « gentry » rurale anglaise pour aller à la chasse.

En 1810 les gentilshommes eurent l’idée de le porter en ville. Ce chapeau était initialement maintenu par un lacet passant sous le cou. Encore trapu jusqu’en 1825, il s’effile en une forme cylindrique qui allonge la silhouette.  Ayant perdu son lacet, il oblige les hommes à tenir leur tête droite, leur donnant une allure guindée. Ce chapeau est porté le jour comme le soir au spectacle.

Mais sa hauteur devient vite encombrante.  En 1823 le chapelier parisien Gibus invente « le chapeau mécanique » ou « chapeau claque » à ressorts qui peut se ranger dans la poche pour le spectacle.

Le haut de forme classique étant réservé pour le jour, il va devenir le symbole de la respectabilité bourgeoise au XIXe siècle.

Réticule

Petit sac à main à long cordon porté sous le Directoire et le Premier Empire car les robes à taille haute ne permettaient pas les poches (tissu très fin et transparent).

Fut aussi appelé « ballantine » parce que, tenu à la main, il se balançait lors de la marche.