TOURNURE

A partir de 1870 la mode féminine reporte  en arrière l’ampleur de la jupe accentuant la cambrure des reins, le devant de la jupe étant plat.

La tournure pour donner du volume à l’arrière

Pour donner du volume, c’est d’abord un coussin bourré de crin agrémenté d’une échelle de volants empesés que l’on met sous la jupe.  Dans les années 1874/78   on met un support issu de la crinoline,  composé de demi-cercle de baleines disposés les uns sous les  autres maintenus par un support en toile. La toile se prolonge sur les hanche et la fermeture se fait sevant. C’est la toile rouge qui fut utilisée à un moment qui lui valut le nom de « queue d’écrevisse ».

De 1885 un système articulé fut inventé avec des ressorts  qui pouvaient  se relever et permirent ainsi  aux femmes de s’asseoir.

La jupe a des lés plus longs à l’arrière et froncés .

Il est possible aussi de mettre une surjupe relevée sur la première, par des cordons intérieurs  placés sur l’envers. Un système d’anneaux permet de constituer les drapés.

Les corsages peuvent être courts ou à basque longue parfois prolongée « en polonaise » à 3 pans inspirée de celle du XVIIIe siècle.

En 1885 apparaît le « corsage-cuirasse »  très ajusté se terminant en pointe et descendant assez bas devant sur la jupe.

Pour la ville les manches sont longues ou trois-quart et le décolleté  peu échancré en carré.

Pour le soir les décolletés sont carrés ou ovales; les manches courtes et les jupes avec une traîne.

C’est l’époque du « style tapissier » où les intérieurs comme les toilettes féminines sont à la surcharge avec usage de franges, de  drapés, de glands, de rubans, de plissés. Sur une même toilette on recherche les oppositions de clair et de foncé.

Utilisé à la fin du XIXe siècle, la tournure devint moins proéminente à l’arrière  jusqu’à être remplacée par un coussinet en tissu ou « pouf » mis sur les reins et attaché à la taille.

La visite

C’est la veste pour sortir le jour, elle descend un peu en dessous des hanches. Les manches emprisonnent tout le haut des bras, avec juste une fente au niveau du coude, puis s’élargissent pour se terminer en pour se terminer « en pagode ». Elles sont faites en drap ou en lainage. Pour le soir on préfère la soie.

On continue à utliser les châles en cachemire. L’ombrelle et l’éventail sont des accessoires beaucoup utilisés.

Quelques modèles peints par le peintre Tissot

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

RENOIR – Danse à la campagne