OEILLETS

Petits trous qui servaient à attacher des parties de vêtement. On en trouve aussi pour fermer les bottines en cuir.

Au Moyen-Age ils étaient placés en haut des manches. On les trouvait aussi placés verticalement sur le devant du  corsage féminin de façon à y passer un lacet pour le fermer plus ou moins serré.

Au Second Empire la fermeture est placée dans le dos ce qui nécessite du personnel pour lacer le corsage.

La technique pour créer les oeillets a évolué au cours du temps.

D’abord un trou fait au poinçon et brodé à la main

Le tissu est troué avec un poinçon métallique ou en ivoire afin de ne pas couper les fils.
Puis le bord est consolidé par un point de feston fait à la main.

Puis les oeillets métalliques

Lors de l’invention des oeillets métalliques en 1828 , une pince spéciale a permis de faire les trous puis de poser des oeillets métalliques placés sur un bande de ruban cousu par dessus le tissu afin de le consolider. Les oeillets  existent en couleur afin de les assortir à la couleur de la robe.

Conseil aux costumières : quand on fait un costume avant l’époque Romantique, il n’y a donc pas d’oeillet métallique. Ou bien on prend le temps de les broder ou bien on emploie d’autres types de fermetures, comme les pressions, les agrafes, les brides faites à la main ou avec un  galon fin, les boutonnières.

Les oeillets de bottines

A la Belle Epoque, les bottines en cuir ont des oeillets placés verticalement dans lesquels passe un lacet qu’on serrait fort. Pour desserrer le lacet on utilisait une petit crochet appelé « tire-lacet ». On en trouve encore dans les brocantes.

Tire-lacet et son étui